Un meilleur paysage

EMaria Rebecca Ballestra et Alan Sonfist

22 novembre 2016 - 10 janvier 2017

UnimediaArt Contemporain Moderne

Palais Squarciafico - Piazza Invrea, 5 / b

16121 GENES - ITALIE

A la fin des années 70, alors que la peinture figurative commençait à ressurgir des limbes dans lesquels le conceptualisme et les conceptualismes l'avaient reléguée, la Galerie Unimedia, qui s'était déplacée dans ce domaine depuis son ouverture en 1970, avait présenté trois expositions emblématiques, « Une pierre angulaire historique : le Conceptuel », « La Création touchait à sa fin », « L'amour gratte la peau de la planète ». Trois grandes expositions pour trois grandes thématiques de ces années : l'Art Conceptuel, l'Art Anthropologique et le Land Art.La définition du Land Art, et avec celle de Earth Works, désigne les opérations artistiques qui, à partir de 1967/68, notamment aux Etats-Unis Les États d'Amérique, au carrefour de New York et dans les lieux sans limites de l'Ouest américain, sont créés par un groupe d'artistes, qui se disent fanatiques de la nature, déçus par la dernière phase du modernisme et désireux d'évaluer la puissance de l'art à l'extérieur. l'environnement aseptique des espaces d'exposition et des zones urbaines caractérisé par la présence d'institutions, intervenant directement dans les territoires naturels, dans des espaces non contaminés tels que les déserts, les lacs salés, les prairies, etc., mettant l'accent sur
concept selon lequel l'homme exploite et attaque la nature pour lui arracher ce qui est nécessaire à sa survie, mais est néanmoins conscient de son imperturbabilité transcendante, de sa puissance terrifiante et incontrôlable. Alan Sonfist est l'un des principaux représentants vivants du mouvement Land Art.Son premier grand travail de commande fut Time Landscape (Greenwich Village, 1965-1975), avec la création d'une forêt précoloniale dans une métropole contemporaine. Aujourd'hui encore, Alan Sonfist continue de promouvoir un "art environnemental écologique", dans le but de sensibiliser le public au changement climatique mondial. Maria Rebecca Ballestra vit et travaille dans des conditions nomades. Son travail se concentre sur l'interprétation et le remaniement des questions sociales, politiques et environnementales. Sa dernière production artistique est orientée vers la perception de l'avenir en relation avec le changement climatique, les multiples interventions de l'homme dans le milieu naturel et le sentiment d'insécurité qui caractérise ce nouveau millénaire. Alan Sonfist et Maria Rebecca Ballestra se sont rencontrés à l'occasion de l'exposition "Vin Contemporain" à Certaldo en 2015. La rencontre humaine et professionnelle entre les deux est née d'un engagement artistique commun sur les questions environnementales et d'une préférence pour les projets in situ. (et entre deux générations différentes), protagonistes de cette exposition et du livre qui l'accompagne.